Django Reinhardt lui donne envie d'apprendre à jouer de la guitare à dix-huit ans. Après avoir fait ses gammes auprès des meilleurs musiciens de jazz manouche en plein cœur du marché aux puces de Saint-Ouen, Thomas Dutronc se lance assez rapidement dans la carrière de musicien. Sa première collaboration se réalise auprès de son père, Jacques Dutronc, en 95. Compositeur, comédien, réalisateur de bandes originales et génériques… Thomas étoffe sa palette d’un large panel de choix artistiques. Il se produit comme guitariste dans divers clubs de jazz à Paris et sort son premier album Comme un manouche sans guitare en 2007 où il se révèle d’ailleurs comme chanteur.
"La Vie en rose", "C’est si bon", "La Belle vie", "Les Feuilles mortes" ou encore "La mer", ces chansons d’en France sont descendues dans les rues de Paris, elles ont d’abord envahi les cours d’immeubles, les bals musettes, les clubs de jazz, puis elles ont traversé l’atlantique pour revenir en version anglaise chantées par Frank Sinatra, Louis Armstrong, Tony Bennett, Nat King Cole, Dean Martin ou encore Nina Simone… Dans Frenchy, Thomas réinvente et modernise 14 chansons absolument françaises en leur insufflant de nouvelles couleurs lounge, cool, rétro-cool voire destroy et funky. Il les interprète en français et/ou en anglais, en duo, en trio avec des invités prestigieux venus du rock, du punk, du jazz, de la pop: Iggy Pop, Diana Krall, Billy Gibbons (de ZZ Top), Jeff Goldblum, Haley Reinhart…
Frenchy, c’est toute une vie qui swingue, qui voit rose, à l’écart des courants, c’est une aventure réussie, délicate, instruite, élégante, à la classe internationale. Cette bande originale d’un film rêvé intemporel, moderne et racé nous sera présenté sous les étoiles du Sporting.