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De La Havane à Monaco : le cigare, l’art et la manière

Publié le Octobre 14, 2019Mis à jour le Avril 25, 2023

Synonyme de luxe, d’hédonisme et de raffinement, le cigare apparaît comme une culture à part. Ses aficionados la connaissent sur le bout des doigts, initiant à leur tour ceux qui voudraient découvrir ce monde fait de produits d’exception, de rituels délicats, de parfums exotiques. Au sein de Monte-Carlo Société des Bains de Mer, il est aisé de s’essayer à ce dérivé du tabac devenu plaisir de choix. Plongée dans un univers à part en compagnie de Alfred Galati qui dirige le Drugstore du Café de Paris Monte-Carlo.

Une fabrique artisanale 

« Hecho a mano », peut-on lire sur les étuis des plus prestigieuses marques de cigare. Ce terme signifiant « fait main », « roulé main », renvoie à une tradition de fabrication artisanale, typique de l’Amérique centrale et des Caraïbes, en particulier à Cuba. Comme le précise Alfred Galati, responsable du Drugstore du Café de Paris Monte-Carlo, « le savoir-faire, le microclimat et le terroir de Cuba contribuent à ce que les cigares de l’île restent inégalés ». Créé à Séville au XVIIe siècle, ce cylindre formé à partir de feuilles de tabac a commencé à être fabriqué dans les manufactures de La Havane et de ses alentours en 1799. Depuis, il a peu à peu conquis le monde, répandant ses parfums empyreumatiques, terreux et/ou végétaux chez les fumeurs les plus exigeants.

"Le savoir-faire, le microclimat et le terroir de Cuba contribuent à ce que les cigares de l’île restent inégalés"
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Un art de vivre 

Plaisir des sens, moment à soi, la dégustation du cigare voisine de près d’autres arts gastronomiques, où l’on retrouve cette même recherche de saveurs, d’originalité et de rareté, tel l’univers du vin ou celui du whisky. Apprendre comment fumer revient à s’initier à un rituel organisé : guillotine en main, l’aficionado sectionne le bout du cigare et en débute la combustion (de préférence avec des allumettes les plus neutres possibles), sans le porter en bouche dans un premier temps. D’une marque célèbre à l’autre, chaque phase de la consumation va amener des odeurs différentes : certaines variétés vont représenter une explosion de parfums dès l’entame, tandis que telle ou telle saveur ne se révélera qu’au milieu du rituel… Des motifs organoleptiques évoquant le sous-bois, le cuir, le caramel vont ainsi éveiller le palais des connaisseurs, qui ont l’habitude de faire tourner la fumée dans leur bouche sans l’inhaler.

En fonction des modules (ou vitoles) qui désignent les longueur et diamètre des différents cigares, l’amateur consacrera à ce plaisir gustatif et olfactif un temps plus ou moins long. Comme le constate Alfred Galati, « les déjeuners d’affaires se sont raccourcis, les gens ont parfois moins le temps pour fumer, de fait il y a une nette tendance actuelle à préférer les formats robusto, qui se fument en 15 à 20 minutes, que les double coronas, qui se consument plus longtemps ». Et si le plaisir a diminué avec le changement de nos modes de vie, tel n’est pas le cas de l’intensité du moment à soi que représente ce produit raffiné, à la richesse toujours plus importante.

Les rendez-vous des connaisseurs à Monaco  

Les plus belles terrasses des établissements de Monte-Carlo Société des Bains de Mer se prêtent bien entendu aux dégustations de cigares. De quoi profiter de leurs panoramas tout en s’adonnant à ce plaisir de gourmet, en l’accompagnant par exemple d’un cognac ou d’un brandy conseillé par les sommeliers et barmans du Casino de Monte-Carlo, du Louis XV - Alain Ducasse à l’Hôtel de Paris ou du Crystal Bar. Dans ce dernier, une sélection de cigares et d’accessoires (coupe-cigares, allumettes) est tenue à la disposition des clients. 

Au Bar Américain de l’Hôtel de Paris, les fumeurs peuvent déposer leurs boîtes à cigare au bar : des casiers individuels y sont prévus, et le réassort effectué par le personnel, sur demande, pour une conservation optimum. La cave de l’établissement dispose de certaines jolies références, comme l’Opus X d’Arturo Fuente, venu de République Dominicaine, et particulièrement rare !
C’est au Drugstore du Café de Paris Monte-Carlo, connu de bien des amateurs monégasques, que la plus vaste sélection de cigares et l’expertise de conseillers expérimentés attendent les aficionados. 120 références, dont la moitié venant de Cuba, un tiers de la République dominicaine et quelques variantes du Nicaragua et du Honduras, sont à découvrir, ainsi que, sur demande, des variétés rares et des éditions limitées. 

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