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Rencontre avec Victoria Vallenilla, première Cheffe du Resort

Publié le Mars 15, 2019Mis à jour le Octobre 06, 2023

A tout juste 27 ans, Victoria Vallenilla a pris les commandes de la brigade de l’établissement qui sublime les grands classiques de la cuisine péruvienne grâce à de délicates touches de gastronomie asiatique. La Vénézuélienne qui a grandi dans les Caraïbes est ainsi devenue la première cheffe femme du Resort et du groupe COYA. Tout en continuant à exceller aux commandes du restaurant réputé, la Cheffe brille désormais en tant que cheffe et conceptrice de TAERA Monte-Carlo, pop-up éphémère Vénézuelien au Patio de l'Hôtel de Paris Monte-Carlo. Rencontre avec cette talentueuse cheffe, aux commandes de ce tout nouveau concept inédit !

« La nourriture passe par les sentiments. »

Victoria, qui rêvait enfant d’être architecte, a gravi les échelons à vitesse grand V après de brillantes études hôtelières à Nice. En 2015, elle termine finaliste du concours de cuisine télévisé Objectif Top Chef. En intégrant le Vistamar de l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo, elle est formée par les chefs étoilés Joël Garault et Benoit Witz. Puis elle parfait son expérience à la Trattoria d’Alain Ducasse. En voyage à Dubaï, elle découvre la cuisine fusion du COYA. Séduite par le concept, elle postule immédiatement à COYA Monte-Carlo en 2018 et seconde rapidement le chef Fabrizio Fossati.

L’occasion de renouer avec les saveurs de sa jeunesse. « La nourriture passe par les sentiments. Je suis loin de mon pays, il me manque. C’est un réconfort de cuisiner des plats qui ont bercé mon enfance ». L’occasion aussi de rendre hommage à sa nourrice Guadalupe, « une cuisinière extraordinaire, qui préparait à déjeuner pour 20 personnes tous les midis… ». Guadalupe a notamment inspiré à Victoria ses empanadas de maïs. A la carte de COYA Monte-Carlo, on les retrouvera bientôt dans tous les COYA du monde entier

Victoria-Vallenilla-COYA
COYA Monte-Carlo

Créatrice de saveurs

 

La Vénézuélienne a créé d’autres nouveautés telles un croustillant pop-corn de poulet, concocté à l’issue d’un processus de deux jours de marinade. Elle aime cuisiner des plats naturellement légers et sains, avec l’umami, cette fameuse cinquième saveur « qui réveille le palais et pétille en bouche ».

Pour créer des arborescences de saveurs, Victoria travaille avec le foodpairing, l’analyse moléculaire qui permet d’élaborer les meilleurs accords culinaires. Durant le confinement de mars 2020, elle s’est également mise à la cuisine végétarienne, imaginant des recettes vegan originales et nutritives – comme le Arroz chauffa – à base de seitan, protéine à base de gluten de blé, qui remplace le tofu. « Mon travail me satisfait tellement, c’est une passion, un hobby », s’enthousiasme la jeune femme qui passe au bas mot douze à quatorze heures en cuisine pour transmettre son savoir à ses équipes. « C’est un investissement essentiel, synonyme de qualité en bouche pour la clientèle ».

Une clientèle déjà conquise par l’ambiance colorée et pétillante de ce restaurant festif qui propose également des cocktails signature, tequilas et rhums d’exception.

Un voyage culinaire au Venezuela

Victoria Vallenilla, précieuse pépite du groupe Monte-Carlo Société des Bains de Mer, brille désormais en tant que cheffe et conceptrice de TAERA Monte-Carlo. Originaire du Venezuela, elle a tracé un parcours remarquable au sein du groupe, illustrant ainsi une véritable success story. C'est une personne qui croit en ses rêves, en son pays, et en la magie de la cuisine pour raconter des histoires.

La cheffe s'est vue confier les clés de la création de TAERA Monte-Carlo, un concept éphémère délicieusement arty, façonné avec passion et une vision unique. Elle est animée par l'authenticité et la créativité, et son parcours est marqué par sa persévérance et son engagement inébranlable envers l'excellence. Cette dualité témoigne de sa capacité à jongler entre les deux rôles avec maîtrise, apportant ainsi une touche de magie culinaire à chacun de ses établissements.

La restauration est un milieu très masculin. Il faut s’imposer davantage et justifier ses choix davantage qu’un homme
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