Mis à jour le 09 Juillet 2025
L’été est blanc, rouge et surtout rosé au Monte-Carlo Bay Hotel & Resort. Le 4 étoiles profite de ses très larges espaces autour de son lagon pour proposer un vignoble fidèle à Monte-Carlo Société des Bains de Mer : le Château Sainte Marguerite. Le domaine varois, associé à Pernod Ricard depuis 4 ans, a pris un nouvel essor tout en conservant un savoir-faire transmis de père en fils – et fille.
Un esprit de famille qui est tout autant celui du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort à la saison des vacances.
Rencontre avec Olivier Fayard, directeur général et vigneron du cru classé.
Comment sont nés vos liens avec Monte-Carlo Société des Bains de Mer ?
Olivier Fayard : Nous travaillons ensemble depuis très longtemps. Quand mon père Jean-Pierre Fayard a repris le Château Sainte Marguerite en 1977, il a fallu aller chercher des clients. D’abord autour du domaine, puis un peu plus loin en région et jusqu’à Monaco. C’est ainsi que nous nous sommes rapprochés de Monte-Carlo Société des Bains de Mer. Depuis notre association avec Pernod Ricard, même si nous exportons nos vins dans le monde entier, nous restons très attachés à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Votre présence au Monte-Carlo Bay Hotel & Resort avec notamment l’installation d’une « Summer Kitchen » aux couleurs de Sainte Marguerite et de la Provence marque-t-elle une volonté d’être davantage présent à Monaco ?
Olivier Fayard : La Summer Kitchen by Marguerite est née d’un désir simple : exprimer à travers un lieu l’essence de notre Maison : un lieu où l’élégance rencontre la décontraction, où l’authenticité se marie à la modernité, et où la terre dialogue avec la mer.
Cette installation estivale est pour nous une première en Principauté et est prévue pour trois étés. Avec le Monte-Carlo Bay Hotel & Resort, difficile de trouver plus bel écrin ! Le style des vins Château Sainte Marguerite, tout en fraîcheur et en légèreté, est en parfaite harmonie de Las Brisas, le restaurant estival du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort.
C’est aussi un manifeste : celui d’un hédonisme simple, qui revendique la joie du partage, la beauté de la Provence réinventée, et un lien intime entre nature, design et gastronomie.
Au-delà de la Summer Kitchen, les clients du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort pourront également retrouver une belle mise en avant de Château Sainte Marguerite au bar l'Hippocampe, dans les espaces privés en bordure du lagon, les Cocoon Bay, ainsi que dans les corners VIP.
Proposez-vous ici vos vins les plus prestigieux ?
Olivier Fayard : Nous proposons ici deux rosés de notre collection de grands crus classés Côtes de Provence : « Symphonie » dont la fraîcheur et la finesse en font une cuvée idéale pour découvrir la palette aromatique des vins du Château Sainte Marguerite ; et « Fantastique », une cuvée recommandée par Raimonds Tomsons, Meilleur Sommelier du Monde 2023 et qui illustre au mieux l’excellence de notre Maison.
Est-ce que vous avez travaillé avec Marcel Ravin, chef multi-étoilé du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort pour des accords mets/vins à La Brisas ?
Olivier Fayard : Le chef Marcel Ravin préfère dire que le rosé s'associe très bien à la cuisine provençale. Faire un plat en fonction d’une cuvée, ce n’est pas forcément sa vision. Il est plus juste de dire que la cuisine de Marcel Ravin se marie naturellement aux notes aromatiques des rosés Sainte Marguerite.
Est-ce que des opérations comme celles-là donnent un standing ou un glamour supplémentaire au rosé ?
Olivier Fayard : Nous visons le très haut de gamme avec des vins vraiment pointus tout en restant dans le plaisir. À Monaco, la clientèle est avertie, épicurienne, elle voyage et est curieuse de nouveautés.
Qu'est-ce que vous attendez de ce partenariat estival ?
Olivier Fayard : C'est toujours un plaisir d’être présent dans des lieux aussi prestigieux et c’est pour nous important de toucher une clientèle internationale qu'on approche déjà mais autrement.
En vous associant au groupe Pernod Ricard, vous donnez un tout nouvel élan au domaine familial…
Olivier Fayard : Mes parents ont initialement acheté un domaine de 3 hectares. Quand mon frère, ma sœur et moi avons signé avec le groupe Pernod Ricard en 2021, nous avions 200 hectares de vignes sur 25 kilomètres de périmètre. Disons que le développement s’est accéléré plus encore depuis quatre ans avec aujourd’hui 458 hectares de crus classés et des ouvertures à l'international. Aujourd’hui, nous vendons dans une dizaine de pays étrangers : les États-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, la Belgique… mais aussi des pays plus éloignés comme le Japon ou la Corée du Sud.
Entre Pernod Ricard et vous, comment se répartissent les rôles ?
Olivier Fayard : Pernod Ricard encourage et accélère la distribution commerciale, tandis que la famille garde son pouvoir de gouvernance, de fabrication et d'élaboration des vins. Elle garantit la qualité et l'âme des cuvées. Mon frère et moi qui vinifions. Ma sœur assure la gestion. Il faut garder en tête que Pernod Ricard, c’est également une famille. J’ai d’ailleurs des relations assez proches avec Alexandre Ricard.
Votre essor familial a été considérable…
Olivier Fayard : Mon père a été un des pionniers des nouveaux rosés : des vins très minéraux, avec des couleurs pâles, pleins de fruits délicats. Tout de suite, nous avons eu un succès très important. Chaque année, nous étions en rupture de stocks. Comme nous voulions produire un vin qui nous ressemble, il fallait pouvoir maîtriser la qualité totale et donc le raisin. C’est pourquoi nous avons acheté de nouvelles terres.
Le rosé, c'est votre signature ?
Olivier Fayard : Le rosé, c'est la signature de la Provence, ici et partout dans le monde. Nous faisons du très bon rouge et du très bon blanc aussi, et peut-être un peu plus que la moyenne des vignobles de Provence. Le rosé représente 80 % de notre production. Aujourd’hui, c'est le seul vin qui ne subit pas de baisse. Mieux, il est dans une légère progression. Le rosé de Provence a vraiment du succès.
Le blanc est également un vin apprécié en été. Se porte-t-il aussi bien que le rosé ?
Olivier Fayard : Il y a un gros succès du blanc de Provence actuellement notamment auprès du public anglais.
Chose appréciée de la clientèle monégasque : votre label bio !
Olivier Fayard : Nous travaillons en bio et en végane sur l'ensemble de notre vignoble depuis plus de 20 ans. La certification bio, qui est la plus contraignante, bannit tout produit chimique et tout matériau à base de particules plastiques notamment. Le label végane proscrit lui l’engrais animal. Beaucoup de clients, notamment outre-Atlantique, sont sensibles à notre démarche.
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