Mis à jour le 17 Juin 2025
Depuis le 2 janvier 2025, Jean Thomas est à la tête du Monte-Carlo Cigar Club. Chargé de superviser la métamorphose des anciens bureaux de François Blanc – fondateur visionnaire de la Société des Bains de Mer – il a orchestré l’ouverture de ce lieu d’exception inauguré le 28 mai dernier. Amateur éclairé de cigares depuis ses 30 ans, ce passionné belge dirige aujourd’hui une équipe de dix personnes dédiées à l’accueil, au service et à l’art de la sommellerie des cigares.
Un cigar club au Casino de Monte-Carlo, il était difficile d’avoir plus bel écrin…
Jean Thomas : Il n’y a pas mieux ! Ce club au premier étage du Casino de Monte-Carlo, dans les murs qui ont vu naître Monte-Carlo Société des Bains de Mer, c’est fantastique ! Il s’agit d’un projet de prestige.
En quoi ce projet, en lui-même, se distingue d’un autre cigar club ?
Jean Thomas : Pour connaître les lieux dédiés aux cigares, je peux dire qu’aucun n’a fait appel à des architectes aussi prestigieux. Les aménagements intérieurs ont été confiés au spécialiste Italien d’humidors, DeArt, et à l’agence parisienne Moinard Bétaille qui vient de réaliser les Caves de l’Hôtel de Paris Monte-Carlo et auparavant les résidences du One Monte-Carlo. Pour moi, c’est un défi supplémentaire. Ce lieu est déjà dans les plus hauts standards internationaux et je crois que les clients du monde entier vont vouloir y avoir accès. Ce club va être le plus beau du monde.
Comment a été pensé son aménagement ?
Jean Thomas : Il disposera de 200 m2, soit 90 m2 pour les fumoir, bar et walk-in humidor et 110 m2 pour la terrasse qui est incontestablement l’une des plus belles de Monaco.
Souvent, ces lieux sont assez sombres. Il n’était pas envisageable de faire une copie d’un club londonien très cosy avec des Chesterfield et de grands tapis. Nous avons voulu apporter des éléments pour correspondre à l’esprit de la Riviera et aux codes du Casino de Monte-Carlo. Le cuir est présent sans pour autant se décliner dans le style anglais. Le parquet d’époque est exceptionnel et mis en valeur. Les parois des casiers rappellent les coloris des façades des maisons de La Havane. Ce sont de très jolis rouges, bleus et ocres. Il y a également des jeux de transparence et de miroirs. Les poignées ont été coulées sur mesure. Tout est d’un raffinement extrême.
Les membres peuvent-ils conserver ici leurs cigares ?
Jean Thomas : Soixante-douze casiers individuels sont prévus, en plus du casier destiné au Souverain. Ils sont estampillés avec le logo du club et une plaque est gravée au nom du membre qui le désire. Chaque casier est comme un coffre-fort dont la porte, à elle seule, pèse neuf kilos. La ventilation, l’humidité à 72% et la température à 18 degrés sont constantes. C’est de la haute technologie.
Quel est l’apport de Dominique London ?
Jean Thomas : Dominique London est le plus grand spécialiste de cigares de luxe en Europe. Ce Groupe de près d’une trentaine de boutiques a été fondé par la Belge Dominique Gyselinck et supervise tout ce qui concerne directement le cigare.
L’offre sera-t-elle aussi exceptionnelle que le lieu ?
Jean Thomas : Nous proposerons 35 000 cigares sur plus de 250 références ; ce qui fait déjà du Cigar Club de Monaco un des plus grands du monde. 15 à 20 000 cigares seront présentés dans une pièce dédiée, rangés dans onze mètres linéaires d’armoires, dans le prolongement du salon fumoir. Le reste sera stocké. Un roulement est prévu pour exposer toutes nos références.
D’où proviennent tous ces cigares ?
Jean Thomas : Ils sont tous importés par la Régie des Tabacs et des Allumettes qui a d’excellentes relations avec Habanos à Cuba et tous les importateurs français. La Régie est un passage obligé et c’est une très bonne chose. Elle est un service du Gouvernement Princier. Elle a accès à quasiment tous les cigares, y compris les plus exclusifs, et dispose d’un stock qui est géré avec beaucoup d’intelligence et de compétences.
Quelle est la pièce la plus rare vendue au Cigar Club ?
Jean Thomas : Il s’agit d’un Oro Blanco de Davidoff fait de feuilles de tabac vieilles de 110 ans. A ma connaissance, c’est le tabac le plus ancien qui existe. Il est vendu plus de 800 euros.
Fumer dans un lieu fermé est donc encore possible ?
Jean Thomas : La législation ne permet plus de fumer dans un espace tel qu’un hôtel ou un restaurant. Je précise que le Monte-Carlo Cigar Club n’est pas une boutique ou un fumoir accessible au public mais un lieu strictement privé. Notre salon fumoir est une pièce « isolée ». On y accède par un sas, ce qui évite toute dispersion de fumée dans les autres espaces. Un système de ventilation ultra perfectionné filtre l’air et permet au fumeur de sentir son cigare sans être gêné par d’autres odeurs. Ce sont des conditions optimales pour vivre pleinement l’expérience. Notez que le membre pourra également fumer sur la terrasse.
Au sein de notre Resort se cachent des lieux d’exception qui incarnent parfaitement l’art de vivre selon Monte-Carlo Société des Bains de Mer. Pour nos hôtes privilégiés, le Resort ouvre les portes de ces espaces d’exception, habituellement réservés à un cercle restreint de membres. Le Monte-Carlo Cigar Club situé au Casino de Monte-Carlo représente l'élégance discrète, l'essence même du raffinement.
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